Un véhicule solaire en bref


Voici en bref le fonctionnement de notre véhicule à énergie solaire : On peut décomposer le système en 5 blocs (voir figure 1.0). Chacun de ces blocs a une fonction spécifique afin de transformer l’énergie solaire en énergie mécanique.


Figure 1.0 Schéma du système électrique d’un véhicule à énergie solaire

Débutons par les cellules solaires. Lorsqu’un photon frappe la cellule, un électron est libéré et poussé vers le haut de la cellule pour former un courant électrique. L’ensoleillement joue un rôle très important sur l’intensité du courant. Les cellules utilisées sont de type monocristallin avec une efficacité de 14%. Nous utilisons une surface de 8 mètres carrés qui peut nous fournir jusqu’à 1200 watts.

Pour pouvoir tirer l’énergie maximale des cellules, nous devons utiliser un convertisseur de puissance contrôlé par micro-ordinateur (power point tracker) (2). Pour plus d’efficacité, nous en retrouvons six dans notre véhicule, tous reliés par un lien de communication numérique. L’énergie des cellules est tirée par ce convertisseur et envoyée à des accumulateurs (3).

Le rôle des batteries (ou accumulateurs) est d’emmagasiner l’énergie provenant du soleil. Lorsque le véhicule est en mouvement, la dépense d’énergie du moteur peut être inférieure ou supérieure à ce que les panneaux fournissent; il doit donc y avoir une réserve d’énergie. Nous retrouvons 16 batteries de 12 volts chacune pour un total de 96 Volts (deux ensembles de 8 batteries en parallèle). Le type des batteries est acide-plomb car une restriction pour les compétitions impose ce choix.

Le moteur électrique (5), coeur d’un véhicule de ce type, est branché sur les accumulateurs par l’intermédiaire d’un contrôleur (4). Celui-ci détermine la direction du véhicule ainsi que la vitesse désirée. Le type du moteur que nous utilisons est un moteur-roue, ce qui nous permet de ne pas devoir utiliser une transmission, évitant ainsi une grande perte énergétique. À noter que nous pouvons faire de la régénération, c'est-à-dire qu’au freinage, l’énergie provenant de la rotation forcée de la roue est dirigée vers les batteries. Par exemple, ceci nous permet de recharger nos accumulateurs dans la descente des pentes.

Avec le système de télémétrie, nous pouvons connaître en tout temps la consommation du moteur et l’énergie reçue des cellules solaires. Ceci nous permet de faire un bilan énergétique pour contrôler la vitesse à laquelle doit aller le véhicule. Également, la télémétrie nous permet de savoir si un module du système est en erreur ou ne fonctionne plus.

Enfin, comme tout véhicule ordinaire, nous retrouvons un système auxiliaire de contrôle des clignotants, du klaxon, de la lumière des freins, etc. Ces systèmes assurent la sécurité du pilote et des autres véhicules.

Gràce au soutien des entreprises et des Ministères, notre Équipe complétera le véhicule et participera à plusieurs compétitions et expositions. En effet, Éclipse II sera présent lors du salon Pepsi Jeunesse en avril prochain et rivalisera également avec les meilleures équipes nord-américaines lors de la compétition Sunrayce 97 dont le départ s’effectuera à Indianapolis en juin de cette année.

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